Statements


Black Lives Matter and Equity, Diversity and Inclusion

SCL and CCFFR Joint-Statement on Black Lives Matter and Equity, Diversity and Inclusion

Please find below the Society of Canadian Limnologists (SCL) and Canadian Conference for Fisheries Research (CCFFR) joint-statement in response to racial injustice and systemic racism. If you would like to see tangible actions on EDI take place in our societies, please contact the EDI Joint-Committee Co-Chair Cecilia Barouillet cecilia.barouillet@queensu.ca for information on how to get involved.

CCFFR and SCL believe Black lives matter. The current BLM movement resonates here in Canada as racism, harassment and discrimination remain pervasive, and continue to harm the lives of Black, Indigenous, and People of Colour (BIPOC). Scientific societies are no exception. Fisheries and the aquatic sciences, like other scientific disciplines, are and have been dominated by white faces and voices. As scientists we can and must do more to fight structural and societal injustices. CCFFR and SCL stand with other societies in condemning systemic and individual acts of racism within Canada and globally. We wish to take this opportunity to pledge our commitment to being Allies to our BIPOC members: colleagues, early-career researchers, and students. We will actively share in the fight against racism and intolerance by listening, learning, using privilege to create inclusive spaces, and calling out microaggressions and barriers to fair and equitable treatment. It is time we acknowledge inequities, uncover and reveal the damaging biases, and embrace the changes we need to make. That we have not done so in the past is a grave injustice we seek to right.

To our BIPOC colleagues: this statement is part of a broader commitment to making the societies ones that are supportive and responsive to the needs of our marginalised members whose ability to participate fully in our discipline, scholarship and teaching is limited by systemic and structural forces. CCFFR and SCL have a joint dedicated equity, diversity and inclusion committee. Our goal is for our BIPOC members to feel heard, accepted, and safe; and to acknowledge, confront and correct any inequities we discover within CCFFR and SCL. We commit to identifying and implementing actions that will help to achieve this goal. This will not be the last message from us – correcting the inequalities in CCFFR-SCL will take time to do properly, and we will be dedicating ourselves to these efforts as an ongoing, long-term commitment.

 

Pour CCFFR et SCL, Black lives matter (les vies Noires comptent). Le mouvement BLM résonne ici au Canada comme étant une preuve que le racisme, le harcèlement et les discriminations sont toujours omniprésents et continuent de nuire aux vies des Noires, Peuples Autochthones et Personnes de Couleurs (BIPOC). Les sociétés scientifiques ne font pas exceptions. Les sciences halieutiques et aquatiques, parmi d’autres disciplines scientifiques, sont/ ont été dominées par des blancs. En tant que scientifiques, nous pouvons et devons combattre ces injustices structurales et sociales. CCFFR et SCL s’engagent, avec d’autres sociétés, à condamner le racisme systémique et individuel (REMOVE S) au Canada et plus largement à l’échelle mondiale. Nous nous engageons à être les Alliés de nos adhérant(e)s BIPOC : collègues, chercheurs/chercheuses en début de carrières et étudiant(e)s. Nous nous engageons à participer activement dans la lutte contre le racisme et les intolérances en écoutant, en apprenant ; utilisant les privilèges pour créer des espaces inclusifs, ainsi qu’en luttant contre les micro-agressions et les barrières – marqueurs d’un racisme systémique – vers un traitement plus juste et équitable. Il est temps pour nous de reconnaître les inégalités, de découvrir et révéler les préjugés/biais néfastes et d’accepter et de s’ouvrir aux changements que nous devons mettre en place. Notre manquement dans le passé est une grande injustice que nous aspirons à corriger.

A tous nos collègues BIPOC : cette déclaration fait partie d’un engagement plus large qui vise à transformer nos sociétés afin qu’elles soient plus solidaires et qu’elles répondent aux besoins de nos adhérent(e)s marginalisé(e)s, pour qui la capacité de participer pleinement à nos disciplines scientifiques, bourses et enseignements est limitée par les barrières systémiques et structurales. C’est dans ce but que le comité d’équité, de diversité et d’inclusion de CCFFR et SCL a été créé. Notre but étant notamment que nos adhérent(e)s BIPOC se sentent écouté(e)s, accepté(e)s et en sécurité, ainsi que de reconnaitre, affronter et corriger les inégalités présentent dans nos deux sociétés. Nous nous engageons à identifier et mettre en œuvres les actions et changements nécessaires afin de concrétiser ces objectifs.

Ceci ne sera pas notre dernier message. Lutter contre les inégalités présentes dans nos sociétés CCFFR et SCL de façon efficace et adéquate prendra du temps, mais nous nous engageons à assurer la pérennité et continuité de cet engagement.


Mi’kmaw Lobster Fishers and Treaty Rights

Canadian Aquatic Societies’ Joint-Statement in Support of Mi’kmaw Lobster Fishers and Treaty Rights

The members of the Boards of Directors of the Canadian Conference for Fisheries Research (CCFFR), Canadian Aquatic Resources Section (CARS) of the American Fisheries Society, and the Society of Canadian Limnologists/Société canadienne de Limnologie (SCL) stand in solidarity with the Mi’kmaw Indigenous community in Nova Scotia. As Directors of preeminent fisheries and aquatic science organizations in Canada, we feel compelled to declare our unified support for the Sipekne'katik moderate livelihood fishery and denounce the racist violence that has obstructed their legal fishery activities.

Our organizations are composed of fishery and aquatic scientists who are responsible for knowledge generation and translation to benefit Canada and First Nations. We are committed to the moral and legal imperative for seeking, valuing, and co-producing knowledge with our Indigenous members for fisheries management and conservation. Therefore, we respect the rule of law that recognizes the rights of the Mi’kmaq to earn a moderate livelihood from fishing. In 1999, the Supreme Court of Canada held a decision in the Marshall case that affirmed the right to hunt, fish, and gather in pursuit of a ‘moderate livelihood’ as promised in the Peace and Friendship Treaties signed in 1760-61. However, we acknowledge that Mi’kmaw fishers do not need our support to conduct their fishery, as they are fully entitled to the right of self-determination and the right to self-regulate.

We join the calls for the federal government and the RCMP to protect Mi’kmaw fishers as they exercise their treaty rights for a legal fishery. Further, we ask the Department of Fisheries and Oceans to engage with the Mi’kmaq and non-indigenous fishers to progress fisheries management policies, and to demonstrate meaningful action in the name of reconciliation.

To learn more how to support Mi’kmaw treaty rights and livelihood fisheries please consult this living document.  

The French version is following:

Déclaration conjointe des Sociétés aquatiques canadiennes à l’appui des pêcheurs de homards Mi’kmaw et des droits issus des traités

Les membres des conseils d'administration de la Conférence Canadienne pour la Recherche Halieutique (CCFFR), la Section Des Ressources Aquatiques Canadiennes (CARS) de l'American Fisheries Society, et de la Société Canadienne de Limnologie (SCL) sont solidaires de la communauté Autochtone Mi’kmaw de Nouvelle-Écosse . En tant qu'organisations prééminentes des pêches et des sciences aquatiques au Canada, il est important pour nous de déclarer notre soutien à la pêche Sipekne'katik comme moyen de subsistance convenable et de dénoncer la violence raciste qui a entravé leurs activités de pêche légale.

Nos organisations sont composées de scientifiques des pêches et des sciences aquatiques qui sont responsables de la production et de l'application des connaissances au profit du Canada et des Premières Nations. Nous nous engageons à respecter l'impératif moral et juridique de recherche, de valorisation et de co-production de connaissances avec nos membres Autochtones pour la gestion et la conservation des pêches. Par conséquent, nous respectons l’Etat de droit qui reconnaît les droits des Mi’kmaq de gagner leur vie de manière convenable grâce à la pêche. En 1999, avec l’arrêt Marshall, la Cour suprême a statué le droit aux peuples Mik’maw  de chasser, pêcher et d’amasser dans le but d’assurer un «moyen de subsistance convenable», en vertu des traités de paix et d’amitié signés en 1760-1761. Cependant, nous reconnaissons que les pêcheurs Mi’kmaq n’ont pas besoin de notre soutien pour mener leur pêche, car ils ont pleinement le droit à l’autodétermination et le droit à l’autoréglementation.

Nous nous joignons aux appels lancés au gouvernement fédéral et à la GRC (Gendarmerie royale du Canada) pour qu’ils protègent les pêcheurs Mi’kmaw alors qu’ils exercent leurs droits issus de traités pour une pêche légale. De plus, nous demandons au département des Pêches et des Océans de collaborer avec les pêcheurs Mi’kmaq et pêcheurs non autochtones pour faire progresser les politiques de gestion des pêches et de promouvoir le processus de réconciliation en faisant preuve d’actions significatives.

Pour en savoir plus sur la manière de soutenir les droits issus de traités des Mi’kmaq et les pêches de subsistance, veuillez consulter ce document évolutif (en anglais).